Eglise copte                                                                                                                                     Eglise orthodoxe          

                     Vocabulaire théologique & liturgique

 

Toute science possède son vocabulaire pour cerner d'au plus prêt  les concepts.  La théologie et la liturgie n'échappent pas à cette nécessité. Pour ne pas être confus,  il est souvent nécessaire d'utiliser le mot juste accepté et reconnu  par la communauté.

Afin d'aider les non spécialistes, voici un petit lexique des termes les plus usuels en théologie et en liturgie:

                                                                                          Mise à jour novembre 2016

 

                                          En cours d'écriture, à compléter 

 

                                       

 

 

 Adam:

     Le mot hébreu Adam est un nom commun signifiant "Homme" l'être humain en général, l'humanité,  et même plus précisément "Homme rouge" ou "Homme façonné de la terre". La traduction biblique de Chouraqui dit "le Glébeux", bonjour l'élégance, mais bon.  

     Si nous sommes attentifs à l'hébreu, nous discernons Adam avec un article "Le Adam" et "Adam" sans article qui correspond à un nom propre.

Donc il semble bien qu'Adam désigne à la fois toute l'humanité et aussi un homme particulier.

     Les querelles des créationnistes  et des Darwinistes  sont probablement sans objet si on veut bien comprendre le livre de la Genèse: L'objet du premier livre de Moïse n'est pas de faire un cours de cosmologie, ni de paléontologie, mais d'expliquer qu'il y a un seul Dieu créateur du ciel et de la terre et de tout ce qui s'y trouve, qui est toujours présent à sa créature, qu'il a un projet pour elle, et que malgré les accidents de l'histoire et de la vie, il maintient le monde vers son achèvement et sa perfection avec force et puissance.

    Je ne vois pas au nom de quel principe scientifique les Darwinistes contestent cet enseignement biblique en niant ce qu'on appelle le dessein divin en repoussant énergiquement le "dessein intelligent" sans Dieu. C'est une théorie athée, si je puis dire.

Le français Lamarck vingt ans avant Darwin a posé l'évolution des espèces sans nier le dessein intelligent.  Mais lui aussi, considère que le passage d'une espèce à une autre constitue explique la place de l'homme dans l'évolution: L'homme descendrait du singe, qui lui descendrait de... Ce n'est pas l'enseignement des Ecritures, ni des Pères, donc de l'Eglise. De plus en plus, les savants reconnaissent qu'il n'y a pas de saut d'espèces mais un hypothétique "cousinage".

     Adam est une espèce unique sortie "des mains de Dieu" telle que nous la connaissons aujourd'hui dans sa nature blessée par la chute. Adam, selon la Genèse, vivait incorruptible, revêtu de la lumière divine dans le paradis. Puis la chute l'a fait entrer dans la nature corrompue qui sera sauvée et restaurée en Christ, nouvel Adam.

    La théorie du hasard et de la nécessité en toutes vies vaut ce qu'elle vaut: un postulat que l'on est pas obligé d'accepter sans y voir de plus près, ce qui est scientique c'est l'observation, tout le reste est spéculation , voilà pour les uns.  Pour les autres les créationnistes, une écoute attentive de la Tradition, amène à entendre que la création  doit progresser jusqu'à sa perfection dans le Royaume. Je dis progrès des créatures mais pas saut des espèces. La génétique constate cette impossibilité.  Alors la théorie de l'évolution, rien de neuf sauf une argumentation non scientifique mais philosophique du comment qui est reçue sans grand examen des preuves. Pour la Genèse la question n'est pas du comment mais du pourquoi, ce qui n'est pas le sujet de la science.

    Donc en Adam, c'est de toute l'humanité qu'il s'agit, pour ce qui est de la création, du commandement, de la chute et du relèvement en Christ. Chacun de nous est  dans le Adam.

Saint Grégoire de Nysse écrit dans son traité sur la création de l'homme –chap 22-:

"Adam, l'Homme, l'ensemble de la nature humaine: ce que crée la toute-puissance de Dieu, ce n'est pas une partie du tout, mais en bloc, le plérôme [la plénitude] entière de la nature humaine".

    Comment passer du "Le Adam" au "Adam"?:  Genèse 4, 25-26, donne une clef, Adam devient un nom propre seulement dans ce verset qui se termine par " C'est alors que l'on commença à invoquer le Nom d'Adonaï". C'est au moment où il nomme Dieu par son Nom propre que l'Homme-Adam reçoit son identité propre. Que celui qui lit comprenne! Invoquer le Nom d'Adonaï, c'est le nommer dans la foi et dans la prière. Dieu crée les hommes à son image et chacun naît vraiment que lorsqu'il se tourne vers Dieu dans l'action de grâces et la prière.

                                                   

    Christ est le Nouvel Adam car il récapitule en lui, Logos incarné, toute l'humanité, il récapitule et sauve; en lui la dimension d'Homme parfait est réalisée. L'humanité, le Adam, reçoit la grâce de pouvoir devenir non seulement Adam, mais par la naissance d'eau et d'Esprit, cohéritière du Royaume.

    NB: C'est pour garder toutes les dimensions d'Adam que dans la liturgie nous exprimons Adam par l'Anthropos, l'Homme. Ce qui n'exclut évidemment pas la femme car le grec anthropos signifie toute l'humanité à la différence d'Andros –l'homme mâle-,  Gyné – femme-

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Adonaï:

Le nom que Dieu révèle à Moïse sur le mont Sinaï, s'écrit avec les quatre lettres hébreux suivantes: Iod, Hé, Vau, Hé. Tel quel sans la tradition orale, il est imprononçable, il nous manque les voyelles. Aussi on peut probablement dire Yawhé ou même Jéhovah! Mais rien n'est certain. Ce qui est certain c'est que le nom reçu par Moïse signifie,

                                                JE SUIS QUI  JE SUIS, 

et aussi                                  JE SERAI QUI JE SERAI.

L'apocalypse dit:             CELUI QUI EST, QUI ETAIT, QUI VIENT.

Les juifs par respect du Nom sacré ne le prononcent jamais, (seul le grand prêtre, avant la destruction du temple de Jérusalem, une fois par an le prononçait dans le Saint des Saints),  ils l'expriment à voix haute par plusieurs métaphores quand ils lisent le nom sacré:

                  - Adon ou Adonaï, "le Seigneur" qui donnera  le grec Kyrios

                  - Hachem, "le Nom", sous entendu le Nom de Dieu

                  - Maqom, "le Lieu";  c’est le nom du Créateur dans lequel est contenu tout lieu du monde. ( Il est ainsi nommé dans la Haggadah de Pessa’h, l'Office de la Pâque juive.

La liturgie Chrétienne a retenu Adonaï et Kyrios. Les chrétiens orthodoxes fidèles à la traduction de la Bible des Septante ne prononcent pas les lettres Iod Hé Vau Hé et disent Seigneur Kyrios. S'ils utilisent une Bible moderne en français, ils s'efforcent de ne pas prononcer en vain le Nom de Dieu et disent "Le Seigneur". C'est important dans la proclamation des lectures aux Offices publics qui demandent la plus grande exactitude.

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Amen:

Ce vocable provient de l'hébreu émouna qui signifie foi confiante. Il donne du poids, de la certitude à une déclaration, une prière. Son sens n'est pas "ainsi soit-il", mais "c'est aussi certain que ma vie présente," c'est la "vérité vivante". Le livre de l'Apocalypse appelle Jésus l'Amen. Au cours de la liturgie juive l'officiant invite les fidèles après avoir dit lui-même Amen à s'associer à sa foi en disant;"et dites Amen". Au cours de nos offices coptes orthodoxes, Amen est la réponse confiante des fidèles aux prières sacerdotales, quelquefois l'amen est proclamé par le seul célébrant comme pour dire: C'est ferme.

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Anamnèse:

du grec "faire mémoire".  Il ne s'agit pas simplement de "se souvenir". Ce mot traduit l'hébreu Zikkaron qui est utilisé notamment pendant la fête juive de Pâques lorsqu'il est fait mémoire de la traversée de la mer rouge au temps de Moïse. Le texte de la haggada ( voir Adonaï) dit: "nos pères ont traversé la mer rouge et aujourd'hui nous aussi". La liturgie chrétienne reprend cette idée dans sa liturgie. Les apôtres sont les témoins de l'action du Sauveur pour nous, et nous aussi par l'anamnèse liturgique, qui pénètre dans l'éternité, nous devenons aussi les témoins en célébrant en Eglise les fêtes du Seigneur.

Au cours de la célébration eucharistique, l'anamnèse est la partie de l'anaphore qui suit l'institution et qui commence souvent par: "Faisant donc mémoire de l'incarnation salutaire, de la mort sur la croix, de la résurrection et de l'ascension à la droite du Père et du second avènement…" La Sainte Oblation est donc le mémorial de tout ce que Christ a fait pour nous, faisant éclater le temps, elle fait mémoire même de la Parousie et du jugement dernier.

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Anaphore:

C'est le cœur de l'Eucharistie qui commence avec les antiques acclamations de la prière juive:" Elevons nos cœurs, rendons grâces au Seigneur notre Dieu", et qui se termine par la doxologie: "Afin qu’ainsi comme en toutes choses, ton Nom très saint,  vénérable et béni soit glorifié, exalté, loué et sanctifié, avec le Christ Jésus, ton Fils unique,  et le Saint-Esprit"... Les latins désignent cette partie de l'office sous le nom de "canon".

 Anaphora littéralement "action d'élever, d'offrir " d'abord attesté au sens de « offrande d'un sacrifice à Dieu », Ps. 51, Aussi la liturgie copte utilise aussi "Anaphora" pour désigner l'ensemble des rites de l'Eucharistie en concurrence avec "Sainte Oblation".  

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Antinomie:

Opposition apparente ou réelle entre deux  propositions, concepts, phénomènes, raisonnements.

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Chasteté

Si l'on en croit les dictionnaires (wikipedia, CNRTL et autres), la chasteté consisterait à l'abstinence de toutes relations sexuelles. C'est en effet la  signification du mot latin castus, pur,  sa racine étymologique. Jérôme, traducteur de la Bible et éducateur des moniales et des veuves l'emploie dans ce sens.  D'où le célèbre voeu de chasteté des moines et prêtres latins.

Aussi nous pourrions nous étonner que, dans l'Office divin que notre Eglise confie aux clercs, aux moines et moniales, et à tous fidèles baptisés,  le terme chasteté revienne à chaque heure dans la prière finale de saint Basile et l'heure de vêpres où dans la prière du soir, nous demandons au "Christ, notre roi miséricordieux, <> une nuit paisible <> dans la paix et la chasteté".

Continence pour tous? En grec, nous entendons ici sôphrosunè", ce qui est beaucoup plus large que l'idée de continence: sôphrosunè signifie intégrité et intégration conforme à la Sagesse, principe de la puissance d'unification, de cohérence.

Cette "chasteté sôphrosunè" se rapporte au corps, au coeur, à l'âme, qu'ils nous faut unifier avec la sagesse de Dieu, pour éviter tout déchirement de notre personne. Chacun pratiquera la "chasteté" selon la  mesure de son état, pour devenir ou se conserver "pur dans l'unité de foi et la connaissance de la gloire inaccessible de Dieu".

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Commixtion: ou immixion:

Au cours de la célébration de l'Eucharistie le prêtre sanctifie par l'épiclèse le pain en corps du Christ, le vin en sang précieux, séparément. La commixtion est le moment où le prêtre réunit le pain consacré au vin sanctifié en plongeant une parcelle de pain vivant dans le calice. Il faut remarquer que le rite copte double la commixtion par l'apposition du précieux sang sur les parcelles du pain consacré.

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Conversion:  voir métanoïa

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Doxologie:

du grec. doxologia "glorification, hymne de louanges ". La liturgie connaît trois sortes de doxologie:

1.celles qui terminent une prière par une formule où est acclamé le nom de Dieu avec la mention de la gloire comme celle de la prière dominicale (Notre Père): "car c'est à toi qu'appartiennent  le Règne, la puissance et la gloire dans les siècles des siècles. Amen".

2. La grande doxologie qui en Orient comprend le "Gloire à Dieu" des anges lors de la nativité du Seigneur amplifié de versets psalmiques.

3. La petite doxologie: "Gloire au Père, au Fils, au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.

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Economie:

du grec oikos maison;  étymologiquement c'est l'art de gérer sagement une maison, d'administrer un bien. En théologie, appliqué à Dieu, il s'agit de son projet sur l'humanité, des moyens qu'il emploie  pour l'amener au Salut, de la Torah à l'Eglise en passant par les prophètes, l'incarnation du Logos, la croix, la résurrection, l'envoi du Saint Esprit,  les ministères. Dieu dirige sa création comme un bon père de famille.

En droit Canonique, l'économie est le pouvoir souverain de l'évêque de surseoir à l'application d'une règle ecclésiastique pour le bien d'un individu. A la différence de la "dispense" latine, l'économie n'est pas réglementée et ne fait pas jurisprudence.

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Ekphonèse: 

La liturgie est toujours chantée par les ministres, le chœur et tous les fidèles sur des cantilènes qui sanctifient les langues vivantes, ainsi de langue vernaculaire la langue de chaque peuple devient une langue sacrée.  Quelques prières de la liturgie se disent à voix basse ou mieux, médiocre de façon à être entendues que des serviteurs de l'autel et des fidèles proches, la finale est alors chantée à voix haute, c'est l'ekphonèse. Curieusement, parfois la liturgie copte inverse l'usage et chante la prière à voix haute et la doxologie est dite à voix médiocre. Liturgie signifie œuvre commune, aussi les  prières dites secrètes non entendues par les ministres de l'autel et le peuple ne devraient pas avoir lieu d'exister.

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Epiclèse:

au cours de la liturgie eucharistique et des sacrements, le prêtre "appelle l'Esprit Saint", pour qu'avec le Christ invisiblement présent, il sanctifie et montre sainte l'action de l'Eglise. L'épiclèse est formellement "la descente de l'Esprit Saint" qui  est Seigneur et qui donne la vie, qui a parlé par la loi, les prophètes, les apôtres, qui est partout présent et qui remplit tout, qui accomplit par sa propre puissance et non pas comme un ministre la sanctification en ceux qu’il a choisi de son plein gré".  Anaphore selon saint Marc

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Epiphanie:

épiphanios "qui apparaît ".  C'est la venue solennelle d'un personnage public. Les chrétiens utilisent "épiphanie" pour désigner la manifestation à tous de Christ Jésus, en concurrence avec "parousie" qui est plutôt utilisé le seconde venue en gloire. . La liturgie latine utilise aussi épiphanie pour appeler la fête de la visite des mages lors de la naissance  de Jésus à Bethléem. Les liturgies orientales sur la même racine disent "Théophanie" pour les trois fêtes de la manifestation du Sauveur aux hommes: la visite des mages, le baptême dans le Jourdain et le premier miracle de Cana.

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Eschatologie:

étymologie: "Etude des fins dernières". Ce que nous pouvons savoir et dire au sujet du jugement après la mort, du jugement dernier et du Salut lors de la fin de l'histoire et du monde. La résurrection universelle avec  la vie éternelle en amitié avec Dieu fait partie de l'eschatologie.

Il y a trois grandes étapes à notre eschatologie:

1.“L’Ere messianique”, nous y sommes, elle s'est ouverte avec la résurrection du Sauveur Jésus-Christ. C'est le temps de l'Eglise où Dieu se propose à l'homme et offre la sanctification.

2. “ La vie future” appelée dans les sources juives traditionnelles "olam habah", littéralement le "Monde à venir". C'est celui où les âmes des justes sont placées après la mort, et c’est là qu’elles vont depuis que le premier homme est mort. La liturgie copte l'appelle le "paradis de la joie", les juifs, le "sein d'Abraham". Parfois, le même mot "Olam habah," est également employé pour désigner le monde idéal et complètement renouvelé qui apparaîtra lors de la seconde venue du Christ, le Monde de la Résurrection, "olam hat’hia". Ceci pour nous faire saisir que les trois étapes de l'eschatologie transcendent l'espace temps de notre cosmos.

3. “ Le Monde de la Résurrection”. Lors de la seconde venue du Christ et du grand jugement, le ciel et la terre seront roulés comme une tapisserie et apparaîtra la véritable Jérusalem, la cité céleste. Les justes  ressusciteront pour la vie éternelle,  le corps sera totalement spirituel. Dieu sera la lumière et la nourriture de ses amis. Nous ne pouvons parler de l'eschatologie qu'en images et paraboles jusqu'apparaisse ce que l'œil n'a jamais vu, l'oreille n'a jamais entendu, ce qui n'est jamais monté à l'intelligence de l'homme.

 

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Evêque:

le sacerdoce ministériel se présente sous trois fonctions: celles de diacre, de prêtre, d'évêque. Les pères parfois désignent les trois sous le nom de diakonia service.

Le ministère d'évêque est la plus haute de ses fonctions, non pas en raison du lien hiérarchique dû par les deux suivantes, (comme dans l'armée où le lieutenant est aux ordres du colonel qui lui-même est soumis au Général, où dans la vie civile où le préfet reçoit ses ordres du ministre et commande aux hauts fonctionnaires) mais parce qu'il a le devoir en tant que chef d'une Eglise locale de forger l'unité dans toutes les parties de son Eglise et avec toutes les autres Eglises locales de façon à manifester l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique. Pour cela lui seul ordonne les prêtres et diacres qui forment avec lui le presbytérium, l'assemblée des Anciens. Il prend garde à être en communion parfaite avec les autres évêques et son primat. A l'origine, il portait aussi avec les prêtres le nom de presbytre et aussi celui de "hiérarque" "qui rend sacré".

Le mot et la fonction d'évêque proviennent des Ecritures et ne signifie pas simplement, comme on le dit, de l'étymologie du grec épiscopos "surveillant" mais comme le montre le mot hébreu traduit dans la septante par épiscopos "Paqid" " Protecteur, celui qui veille sur". Le "sur" en préfixe ou en terminaison a son importance:

"Celui qui veille sur" signifie en hébreu la providence divine. Ainsi l'évêque veille sur l'Eglise et donne  généreusement à chaque communauté ce dont elle a besoin, en priorité en lui envoyant des ministres sacerdotaux. Comme la Providence, il ne s'impose pas mais fait confiance.

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Grâce:

en hébreu hén, bienveillance, en grec charis don. Nous pourrions donc dire à la place de grâce: "Bienveillance gratuite de notre Dieu" . Sauf que notre "grâce" recouvre d'autres significations: fidélité, loyauté, justice, miséricorde.

Voir http://coptica.free.fr/la_misericorde_divine_154.htm" target=?

Le summum de cette générosité divine est l'incarnation du Logos: "Dieu a tellement aimé le monde, qu'il lui donne son propre Fils". En donnant sa grâce, Dieu se donne lui-même. La grâce dans son sens le plus fort est  le don de la propre présence et action de Dieu dans Sa Création.

A partir des enseignements de notre saint Macaire, Grégoire Palamas, enseigne que Dieu Trinité, inaccessible en Son Essence, se révèle à travers ses "énergies", qui sont envoyées vers le monde et que nous pouvons percevoir, comme la Lumière de la Transfiguration, qui n'est ni matérielle ni créée. La grâce est l'énergie incréée de Dieu conférée dans les Mystères et dans la bénédiction divine. Un Chrétien est sauvé par la grâce, qui est un don de Dieu et non pas une récompense pour de bonnes œuvres. Cependant, étant donné que la grâce apporte la force divine dans  une personne,  celle-ci doit manifester sa libre réception et les effets de la grâce par une vie en conformité aux commandements du Sauveur.

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Homme: voir Adam

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Hypostase:

Il faut être très attentif au contexte pour comprendre la signification de ce mot:

" hypostasis " se placer en dessous " d'où "support; sédiment, dépôt " en médecine, et en philosophie. "substance, c'est-à-dire réalité ". Dans ce sens il peut être synonyme d'Ousia-essence. Il est employé parfois dans ce sens par saint Athanase et saint Cyrille parmi d'autres.

Mais ils l'utilisent aussi pour désigner ce qui est spécifique à un individu. (La même confusion doit être remarquée pour le grec fusis qui peut être synonyme d'ousia ou hypostasis.)

Le terme " hypostasis utilisé par les pères et la théologie orthodoxe, est souvent laissé de côté par l'Église latine et remplacé par celui de persona, personne. Ce qui est plutôt juste, mais insuffisant: l'hypostase n'est pas "une personne", du grec prosopon, "masque ou personnage de théâtre", mais la réalité unique et agissante d'un individu en relation avec d'autres.

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Immixtion: voir commixtion

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Incarnation:

Saint Jean écrit dans son Evangile: Le logos s'est fait chair". Donc l'incarnation est la "naissance dans la chair du Logos", ce qui est équivalent à "le Logos s'est fait homme". Saint Jean utilise le mot "chair" plutôt que "homme" pour montrer toute la fragilité de l'homme déchu que le Christ assume. Le Logos incarné est parfaitement homme dans tous ses constituants: corps, âme, esprit,  et parfaitement Dieu, égal et de même nature que le Père, sans changement ni mutation.

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Institution:

La nuit où il fut livré ou plutôt se livra lui-même pour le Salut du monde, Jésus prit le pain et déclara: "Ceci est mon Corps"; puis le calice de vin et dit: Ceci est mon sang, celui de l'Alliance". Il ajouta: "Faites ceci en mémoire de moi" . A chaque Oblation de l'Eucharistie le prêtre icône du Christ invisiblement présent répète ses paroles saintes et sanctifiantes, les liturgistes appellent cette partie de l'Office Institution.

Il est inutile de s'engager dans la polémique sur le moment de la transformation des Oblats, au moment de l'institution ou celui de l'épiclèse? C'est toute l'anaphore qui est consécratoire, l'institution est un moment fort, puisqu'il s'agit des Paroles mêmes du Logos créateur, l'épiclèse un autre, en raison de la possession par l'Esprit Saint des Offrandes et de toute l'Assemblée. Une tradition copte orthodoxe ose même présenter la préparation pendant le choix du pain et le dépôt sur l'autel du calice de vin mêlé d'eau comme la sanctification des Oblats. Ce pain, ce vin, a été choisi depuis toujours pour devenir" l'Agneau immolé avant la fondation du monde"

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Kénose:

Du grec Kenosis. Saint Paul utilise ce mot en Philippiens 2, 6 : "Lui [Jésus], de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit (ekenosen) lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix", pour exprimer  le dépouillement du Logos qui abandonne lorsqu'il devient homme toute la gloire divine.

Ce terme grec est certainement la traduction exacte de l'hébreu he'erah nafso " il a dénudé/vidé sa vie" utilisé par le prophète Isaïe 53,12 pour le Serviteur souffrant: " Il a livré son âme à la mort (he'erah nafso il a dénudé sa vie)  et qu’il a été compté parmi les malfaiteurs ; et lui-même a porté la faute de beaucoup, et il intercédera pour les pécheurs.

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KLLettre festive:

les patriarches d'Alexandrie lors de la fête de l'épiphanie expédiaient à toutes les Eglises et dans leur éparchie une lettre encyclique qui donnait la date de la fête de Pâques. Ils ajoutaient un message spirituel ou une catéchèse. C'est à l'occasion d'une lettre festive que saint Athanase donna la liste des livres bibliques constituant le canon des Ecritures.

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Logos:

en grec, "la Parole". Le latin dit "Verbum", d'où l'équivalent théologique français: "Verbe".

Il s'agit du Fils co-éternel de Dieu, se manifestant comme Parole de Dieu, agissante et créatrice. Jésus Christ est le Logos fait chair, le Fils co-éternel est venu dans le temps, il a assumé toute l'humanité tout en ne perdant rien de sa divinité. Ceci constitue le mystère de l'incarnation: Homme parfait et Dieu vrai uni en une seule personne: Jésus-Christ (voir Logos Parole de Dieu)

 

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Métanoia:   

On peut pour simplifier traduire ce mot par "conversion".  Mais si le vocable hébreu le plus courant pour désigner le péché -hâta- signifie s'égarer, se tromper de chemin, celui de conversion, -shouv- teshouva-  signifie revenir, retrouver  le point de départ.

Pour cela les pères présentent le but de l'économie divine comme le retour au paradis comme première étape vers la vie en Dieu. Il s'agit pour nous, aujourd'hui de nous détourner du chemin de l'égoïsme/égotisme, des mesquineries de la vie sans Dieu pour faire retour à notre cœur et y trouver la mystérieuse présence de Dieu. Alors ce retour va modifier toute notre façon d'être: Au lieu de se tourner vers son nombril, le chrétien se tourne vers le Dieu vivant et reflétant la lumière divine, agit en conséquence. Par la grâce, il demeure dans cette disposition: toute sa vie: ses actions, ses désirs sont tournés vers la volonté du Père céleste.

Le mot hébreu "téchouva" traduit dans la septante par "métanoïa" signifie "se tourner vers Dieu". (Son antinomie "Hanef" désigne "celui qui se détourne de Dieu", la septante, puis le latin et français l'ont malheureusement traduit par "hypocrite"). Le latin classique rend parfaitement métanoïa par  "conversio  action de tourner". Il est dommage de réduire "conversion" à un mouvement exclusivement pénitentiel, même s'il en est le moteur essentiel.  On peut penser que le fait de "se tourner vers Dieu" a un rapport avec le statut de l'Homme comme "image de Dieu". Le prototype de l'image serait le Logos divin, le Fils unique, qui selon l'évangile de Jean est constamment "tourné vers Dieu son Père, pros ton Théon" –Jn 1,1-. La vocation du chrétien, enfant de lumière est de se tourner toujours vers le Père des lumières de qui proviennent toutes grâces. Ainsi son cœur devient grand, large, à la dimension de l'amour du Dieu Tri-Unité et en Lui pas de petitesse ni médiocrité. C'est en effet toujours le moment favorable, le moment du Salut.

NB: souvent le grec "metanoïa" est traduit par "Changez d'état d'esprit": "que vos sentiments ne soient plus terrestres mais célestes." –postcommunion de la liturgie de saint Basile- 

 

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Nom de Dieu: voir Adonaï

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Orthodoxie: d

u grec "orthodoxia"  "formule juste".

Toutes les Eglises chrétiennes avancent avec plus ou moins d'exactitude que leur doctrine est parfaitement conforme à l'enseignement des apôtres et se proclament donc "orthodoxes". Depuis longtemps on a pris l'habitude de séparer les notes "catholique" et "orthodoxe" pour réserver la première à l'Eglise romaine et la seconde aux Eglises d'Orient byzantines ou non. En fait pour être puriste, on devrait dire Eglises catholiques et foi orthodoxe.

Les Eglises "orthodoxes" entendent aussi le mot orthodoxie par la droite louange de la prière liturgique qui reste le fondement de l'expression de la foi. Les pères lient le concept d'orthodoxie à celui d'orthopraxie.

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Orthopraxie:

du grec "pratique exacte". Il ne suffit pas d'avoir une belle et juste confession de foi pour être disciple du Christ. Il convient de suivre ses commandements. La foi n'est pas seulement sujet de discours mais plus encore art de vivre en conformité à la belle orthodoxie exprimée.

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Paix:

de l'hébreu Shalom. La paix divine n'est pas nécessairement l'absence de guerre, elle va plus loin. La paix est la plénitude de l'être, le bien-être spirituel et matériel. Elle est aussi synonyme de la sérénité céleste de celui qui a unifié son être dans l'amour de Dieu et de sa création. C'est avec cette "paix" que le prêtre salue la communauté de nombreuses fois au cours des Offices, car elle n'est pas acquise d'avance ou définitivement, elle est donnée par la grâce divine et doit être reçue avec sérieux et constance jusqu'au dernier souffle.

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Pâque:

 Pour la première Alliance, Pâque est le mémorial de la sortie d'Egypte, du passage de la mer rouge, passage de l'esclavage à la liberté. L'hébreu pessah a pour racine probablement le terme égyptien Pa Sha qui signifie "se souvenir" ou Pa S'H "coup" car le Seigneur a frappé un grand coup. Quelques rabbins donnent aussi l'étymologie à partir de Pé la bouche, Pessah  signifierait "ouvrir la bouche" pour chanter librement les louanges d'Adonaï. 

Dans la nouvelle Alliance, Pâque est le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, notre Sauveur.

Il passe, et nous avec lui, de la vie mortelle de ce monde à la vie glorieuse du monde céleste. Il se livre librement à la mort pour nous, et ressuscité,  il nous entraîne dans la vie éternelle.

La liturgie copte utilise le mot Pâque pour désigner les saints jours de la Passion et de la Résurrection comme un tout indivisible qui forme la "Pâque du Seigneur": la sainte Cène, la douloureuse passion, la croix, le tombeau, la descente aux enfers et la résurrection avec les apparitions aux myrophores et aux disciples.

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Péché:

du latin peccatum, qui signifie faute, erreur. Le mot péché voudrait dire manquer la cible selon la  racine hébraïque hatta’t, traduit par les juifs grecs d’Alexandrie dans la septante  par hamartia , l’"égarement", l’"erreur", puis "détournement", "éloignement de Dieu". Pour cela l'hébreu utilise pour signifier la conversion ou pénitence, le mot téchouva, retour à Dieu

L'éthique orthodoxe comprend le péché comme le comportement dans lequel, alors qu'il est créé pour être divinisé, pour exister selon le mode d'existence du Dieu Tri-Unité, l'homme expérimente l'échec de son union à Dieu. Il ne s'agit donc pas de morale mais d'ontologie. Notre liturgie copte fait bien la différence entre péché, transgressions, fautes.

Ce qui est en question, c'est de savoir si l'homme réussit ou au contraire renie et rate sa vérité et son authenticité existentielles: la vie en Christ. Certains pères affirment que le contraire du péché n'est pas la vertu mais la foi et l'amour. On peut être très vertueux sans amour. Il y a une manière d'être pur qui rend l'homme dur de cœur, enseignent les pères du désert. Le péché est une altération de l'existence humaine, de l'être de l'homme convié à la déification.

 

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Péricope:

C'est une partie cohérente de la Sainte Ecriture qui est lue pendant les Offices.

La liturgie juive appelle les  séquences de la torah lues chaque Sabbat:  Paracha

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Rédemption: voir Salut

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Royaume de Dieu:

Pour un certain nombre de pères, le Royaume est confondu avec le jardin du paradis. Entrer dans le Royaume de Dieu serait donc revenir à l'étape du Adam d'avant la chute. Certainement, s'il s'agit de tenir l'intimité avec Dieu, mais pas seulement. Car dans le Evangiles, avec la venue de Christ, arrive le Royaume. Le Royaume n'est donc pas seulement le retour à un espace de béatitude d'avant la chute, le paradis de la joie, selon l'expression de la liturgie de saint Basile.  Pour comprendre le Royaume, il faut savoir que pour laisser une place à la création, le Dieu vivant qui remplit tout, lui a donné "un espace" où sa gloire ne pesait pas de toute sa force, ceci pour donner la parfaite liberté à l'Adam. En usant de cette liberté avec gratitude envers son créateur, Adam pouvait remplir ce "vide de gloire divine" à Dieu en recevant l'Esprit. Il a choisi une autre voie, aussi le Logos divin s'est fait chair pour, "Nouvel Adam", accomplir le dessein de Dieu.

Le Royaume est donc en Christ, par Christ, toute la création devenue esprit/spirituelle entièrement soumise et remplie de Dieu. Ceci est déjà accompli dans le corps du Logos fait chair et encore à venir dans son corps mystique. En ce sens le Royaume s'approche, il est venu, le Royaume est présent au milieu de nous et dans l'Eglise sans se confondre avec elle, le Royaume est à venir lors de la consommation des siècles, quand en vérité Dieu sera tout pour tous. Pour faire bref, Dieu se donne à sa création et le Royaume est la vie en Dieu.

Voir aussi: Le Royaume de Dieu

 

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Sabaoth

Les Noms  de Dieu, YHWH et Elohim s'accompagnent fréquemment du mot tzevaot ("armées", Hébreu: ?????) : YHWH Elohei Tzevaot ("YHWH, Dieu des armées"), Elohei Tzevaot ("Dieu des armées"), Adonaï YHWH Tzevaot ("Seigneur YHWH des armées") ou, le plus souvent, YHWH Tzevaot ("YHVH des armées"). La translittération habituelle est Sabaoth en Latin puis en français.

Ce Nom n'apparaît pas dans le Pentateuque, mais il est souvent utilisé dans les livres prophétiques.
Pluriel du mot hébreu "sâbâ’ armée".  Le sens premier de tzevaot se trouve dans 1 Sam. 17:45, où il est interprété comme "le Dieu des armées d'Israël". Le singulier désigne souvent la multitude céleste ou terrestre, Gen 2:4 : 'les cieux et la terre, et toutes leurs armées/multitudes.

El Tzevaot a désigné Dieu comme le Maître des armées célestes (les anges) et terrestres: tous ceux qui louent le Nom du Seigneur. Le titre est repris par la liturgie dans le Trisagion de l'anaphore eucharistique: "Saint, saint, saint le Seigneur Dieu Sabaoth. Les cieux et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux". La Bible en langue grecque, puis les liturgies, ont traduit Sabaoth par Pantocrator d'où la traduction française "Dieu de tous". Le latin "Omnipotens Tout-Puissant",  est fautif mais  devenu courant et incontourrnable, hélas. .

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Salut:

derrière ce vocable se cache certainement l'hébreu Goel "rédempteur", "celui qui rachète".  

Par la croix, l'humanité est délivrée du péché et échappe à la mort définitive et reçoit la promesse du bonheur éternel.

Le Christ par son incarnation, sa mort et sa résurrection propose le Salut au genre humain.

On peut aussi dire que "rédemption" est proche de "Réparer". Le Christ répare les conséquences de la chute, ce qui était blessé dans la nature humaine en la renouvelant en lui.

"Par la croix et la résurrection, Adam est rappelé au Paradis" chante la liturgie copte: Voici une bonne image du Salut.

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Siècle:

formule usitée sous la forme "siècles des siècles" en finale de prières et doxologies.

La liturgie conserve cette forme ancienne qui n'est pas la somme de périodes de cent ans mais  signifie " pour l'éternité, pour toujours, à jamais". Il y a notre siècle, le temps rythmé par les planètes où nous vivons, le siècle hors du temps des âmes dans l'attente de la résurrection, et le siècle à venir, celui du Royaume. Notre prière en Eglise traverse les siècles.

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Synergie:

tout est donné par Dieu à l'humanité pour qu'elle puisse accomplir en elle le projet divin. Donné par grâce, c'est-à-dire sans contrepartie. Donné, non imposé, aussi pour que la liberté humaine soit sauvegardée, l'Homme doit accepter de recevoir et mettre sa vie ne accord avec la grâce, unir sa volonté et ses forces avec celles de Dieu. Ainsi par la coordination de la grâce divine et l'ascèse, l'humanité contribue à son Salut, l'effort bien entendu n'est pas équivalent: Dieu accomplit, l'Homme reçoit.

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Théanthropos:

littéralement Dieu-Homme. Ce mot désigne la parfaite union en Christ de la divinité et de l'humanité, sans mélange, sans confusion et sans changement. Par cette union parfaite on évite de "couper le Christ en deux " en séparant les actes qui appartiennent à la divinité de ceux de la divinité. C'est un seul agissant qui décide et agit, ce qui appartient à la divinité est assumé par l'humanité et ce qui appartient à la l'humain par le divin. C'est ainsi que nous pouvons chanter: "Fils unique et Verbe de Dieu, toi qui es immortel et qui daignas pour notre Salut, t'incarner de la sainte Mère de Dieu et toujours vierge Marie,  et qui sans changement te fis homme, et fus crucifié, ô Christ Dieu, par la mort ayant vaincu la mort, étant l'un de la sainte Trinité,  glorifié avec le Père et le Saint Esprit, sauve-nous".

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Théophanie:

"manifestation de Dieu".   Voir épiphanie. Certaines Eglises réservent théophanie à la fête du baptême du Christ. Dans la première Alliance,  la "théophanie" est la manifestation prodigieuse de Dieu à Moïse sur le mont Horeb.

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Théotokos:

Mère de Dieu. Ce titre est donné à la Vierge Marie par l'Eglise d'Alexandrie puis par toutes les Eglises à la suite du concile d'Ephèse. Il exprime le dogme de l'incarnation (voir ce mot): Marie est la mère selon la chair de Jésus qui est un parfaitement homme et parfaitement Dieu dès sa conception. C'est en ce sens que nous pouvons l'appeler Mère de Dieu, Dieu le Logos fait chair.

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Torah:

Hélas, les traductions de l'hébreu de nos bibles traduisent ce mot hébreu par "Loi". En fait Torah c'est plutôt "l'enseignement divin", la Voix de la vie, les préceptes. L'aspect commandement est certainement présent mais ce qui prévaut c'est la pédagogie divine: "Fais cela et tu vivras" leitmotiv du Deutéronome.

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lexique théologico-liturgique