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Synaxaire Juillet |
Synaxaire juillet 1. saint Abba
Shénouda Abba
Shénouda (ou Chenouti ) fut le
supérieur du monastère blanc de Sohag. Il organisa la discipline monastique sur
un système combinant la vie érémitique à la manière d'abba Antoine à la règne
cénobitique de saint Pakhôme. Abba Shénouda ouvrait les portes du monastère à
tous les samedis matin. Il a soutenu sans défaillance abba Dioscore,
l'archevêque d'Alexandrie dans sa lutte pour maintenir la théologie de saint Cyrille
et garantir l'indépendance doctrinale et hiérarchique de l'Eglise d'Egypte.
Abba Shénouda
consacra tous ses efforts à éliminer les vestiges du paganisme et l'hérésie.
Dans ce but, il constitua une vaste bibliothèque contenant les écrits gnostiques
à réfuter (dont nous avons retrouvé une partie à Nag Hammadi) et rédigea de
nombreux traités et homélies sur la foi orthodoxe. Abba Shénouda s'endormit dans
la paix du Seigneur vers 466. Sa biographie fut écrite par son disciple abba
Wissa. 2. saint Abba
Bishoï Cadet d'une
famille de sept enfants, abba Bishoï
(en grec Païssios) inaugura son ascèse monastique dans le désert de
Nitrie sous la conduite d'Abba Pambo. Après la mort d'abba Pambo, abba
Bishoï partagea la vie ascétique
d'abba Jean Colobos, jusqu'à ce qu'un ange lui communiqua la volonté de Dieu
qu'il se retire dans le désert de Scété. Parvenu à l'endroit indiqué, abba
Bishoï creusa une grotte dans un rocher et se consacra à la prière avec un tel
zèle que le Christ lui faisait souvent la grâce de se montrer, lui témoigner sa
faveur et lui annoncer que ce désert serait bientôt peuplé de moines venus
imiter son genre de vie. Abba Bishoï reçut aussi la grâce de vivre uniquement de
la sainte communion distribuée le dimanche. Il passa ainsi soixante années, nourri du Pain de Vie
sans ressentir le besoin d'autre nourriture. Un jour, comme il priait dans sa
cellule, le Christ lui apparut en compagnie de deux anges, imitant le patriarche Abraham,
abba Bishoï lui lava les pieds. Le Seigneur le bénit et lui dit: "Paix à toi,
mon serviteur choisi".
Le rayonnement
de la sainteté d'abba Bishoï se répandit au loin, moines et laïcs venaient en
grand nombre se mettre sous sa conduite pour jouir du miel spirituel de son
enseignement. A un frère qui lui demandait quelle était la plus grande vertu,
l'Ancien répondit: "Celle qui est accomplie en secret". A la même question d'un
autre: "La plus grande vertu, c'est de suivre le conseil d'un autre et non sa
propre volonté". Chassé de Scété par les invasions barbares, abba Bishoï
s'endormit dans la joie de son Seigneur à Antinoé. Un des quatre grands
monastères du Wadi Natrûm porte son nom. 3. saint
Alexandre l'acémète Abba
Alexandre naquit en Asie
mineure vers 350. Après des études à Constantinople, il devint officier mais à
trente ans, il distribua ses biens aux pauvres et se fit moine dans un monastère de
Syrie. Il quitta bientôt son
monastère pour une vie plus parfaite dans le désert. Il se fixa au bord de l'Euphrate et élit domicile dans une jarre où il se réfugiait la nuit qu'il passait
en prière. Vingt ans après, plus de quatre cents moines se mirent sous sa
conduite attirés par sa renommée. Il y avait là des romains, des grecs, des
syriens et des coptes. L'higoumène Alexandre répartit ses moines en huit
choeurs, deux par langues qui chantaient et psalmodiaient à toutes les heures de la journée. Cette
doxologie continue valut à abba Alexandre et à ses disciples le nom d'acémète
qui signifie "qui ne dort pas" c'est à dire veilleur ou vigilant. Le nombre de moines exigea
l'installation du monastère aux portes d'Antioche, mais la règle insolite de
prière fut mal vue des autorités et saint Alexandre fut expulsé de la
ville. Il parcourut déguisé en
mendiant 4. saint Théodore Le bienheureux
Théodore était évêque de Cyrène en Pentapole ( Lybie). Outre son ministère , il
était maître en calligraphie, il copia ainsi quantité de livres pour les
Eglises. Pendant la persécution de Dioclétien, il fut dénoncé par son propre
fils. Le tribunal lui demanda de lui livrer les livres de la sainte Ecriture,
des liturgies et de renier le Christ. Comme il refusait avec fermeté, il fut
cruellement flagellé et après avoir reçu du sel et du vinaigre sur ses plaies,
il fut jeté en prison d'où il remit
son âme à Dieu. Saint Théodore l'évêque de Cyrène reçut ainsi la couronne des
martyrs vers 299. 5. saint abba
Elie Abba Elie
s'exerça durant le quatrième siècle à la vie monastique en Egypte. Il quitta le
monde pour vivre sous le regard de Dieu, aussi nous ne savons que peu de chose
de sa biographie. Les apophtèmes des pères ont retenu son nom en précisant
"celui de la diaconie", ce qui laisse entendre qu'abba Elie reçut l'obédience de
représenter son monastère à la ville et d'exercer pour le compte des moines la
charité par ses paroles et les dons. Abba Elie disait: "Les hommes ont l'esprit
appliqué soit à leurs péchés, soit à Jésus, soit aux autres hommes" et encore,
"Que peut le péché là où il y a la pénitence? mais à quoi bon la charité où il y
a orgueil". 6. saint abba
Sisoès Notre père abba
Sisoès devint moine au désert de Scété où il fut considéré dès sa jeunesse comme
un modèle du moine. Il décida de fuir la renommée en se rendant dans la montagne
intérieure où avait vécu le grand abba Antoine. Il y demeura soixante-douze ans
suivant en tout l'exemple d'abba Antoine. Parmi les vertus qui illuminaient sa
vie, il excellait avant tout dans l'humilité. Abba Sisoès disait:" l'humilité
s'acquiert premièrement par l'abstinence, deuxièmement par la prière et
troisièmement en s'efforçant de se considérer en toute circonstance comme
inférieur à tous les hommes." Ayant accompli sa vie en 429, abba Sisoès sur le
point de s'endormir dans la paix du Seigneur eut la joie de voir de ses yeux de
chair, abba Antoine, le choeurs des apôtres et le Seigneur lui-même venir à sa
rencontre. 7. saint
Pantène Pantène naquit
et grandit en Sicile. Avant son
adhésion à l'Eglise du Christ, il professa avec beaucoup de talent la
philosophie et proclamait selon l'école de Zénon de Citium, que Dieu est la loi
de toute morale et qu'ainsi l'homme ne peut posséder parfaitement le bien et le
bonheur qu'en étant en parfaite harmonie avec la divinité. On ne sait ni où , ni
quand, Pantène embrassa la foi
chrétienne mais l'historien Eusèbe témoigne qu'il débarqua à Alexandrie vers 179
et se mit aussitôt à proclamer la doctrine apostolique. En vrai philosophe, le
bienheureux Pantène vivait ce qu'il disait et il n'hésita pas à ouvrir son
enseignement aux philosophes en s'efforçant de concilier les données de la foi
avec le vocabulaire de la sagesse la plus noble des nations.
Le succès de
ses leçons l'encouragèrent avec la bénédiction de l'archevêque d'Alexandrie
Agrippin à ouvrir une école théologique. Des étudiants chrétiens, des
philosophes païens, des nobles personnes et des simples catéchumènes se
régalaient de son enseignement. Il échappa à la persécution de l'empereur Sévère
en raison d'une mission en Haute Egypte, Nubie et Ethiopie que lui avait confié
l'évêque Démétrius, successeur d'Agrippin sur le trône de saint Marc. On ne sait
pas trop qu'elles furent les fruits de cette mission. Saint Pantène revint à Alexandrie où il
s'endormit dans la paix du Seigneur en 216. Son disciple le plus célèbre fut
Clément Alexandrie qui inaugura après son maître le didascale d'Alexandrie que
l'on appelle aussi l'Ecole Théologique d'Alexandrie. Le didascale forma pendant
deux siècles les plus grands des pères de l'Eglise. Le grand Origène y brilla
particulièrement par son enseignement qui lui vaut le titre de père de la
théologie chrétienne.
ce même jour: saint
Pisentios Notre
bienheureux père Pisentios gouverna en bon pasteur l'Eglise de Coptos dont il
fut l'évêque. 8. saint abba Macaire
d'Alexandrie Le bienheureux
Macaire avait été marchand de fruits secs et de pâtisseries à Alexandrie avant
de se retirer au désert des cellules près du désert de Nitrie. Il fut aussi le
disciple d'abba Antoine. Sa grande patience lui valut d'être choisi par les
moines des cellules pour être leur prêtre, puis il devint leur higoumène. Son
ascèse était de s'engager complètement dans tout de ce qu'il faisait sans se
laisser distraire. Chaque fois qu'il apprenait quelque belle action dans
l'ascèse, il voulait la faire sienne.
Ainsi comme il avait entendu vanter le mode de vie des moines de saint
Pakhôme, il se présenta en vêtements séculiers à la porte du grand monastère
tabennésiote et demanda à être reçu comme novice. Saint Pakhôme le repoussa en
faisant valoir son grand âge. Sur son insistance, on l'accepta à l'essai. Ses
austérités et sa parfaite obéissance firent que les autres moines allèrent se
plaindre à abba Pakhôme: "Où donc es-tu aller chercher ce pur esprit, pour notre
condamnation? ". La providence le fit reconnaître. Abba Pakhôme lui donna le
baiser de paix et le congédia. Abba Macaire retourna dans son monastère où par
la grâce de Dieu et sa prière, il délivrait de nombreux possédés et guérissait
les malades. Abba Macaire
l'archimandrite s'endormit dans la joie de son Seigneur en 394. 9. saint Ephrem le syrien Ephrem était
originaire de Nisibe en Mésopotamie, il dut fuir la maison de ses parents
idolâtres, pour venir se faire baptiser en Syrie à l'âge de dix huit ans.
Il devint ascète et après une
période de vie dans le désert, il fut ordonné diacre pour la ville de Nisibe
puis à Edesse où il se dévoua pour les chrétiens persécutés. La tradition copte
fait voyager saint Ephrem en Cappadoce et en Egypte, pour y rencontrer d'une
part saint Basile, d'autre part saint abba Bishoï. Au deir el Souriani au désert de Scété, on peut voir encore
aujourd'hui, l'arbre unique de son espèce produit par le bâton de saint Ephrem.
Saint Ephrem composa des commentaires de l'Ecriture, des homélies spirituelles
et a laissé aux Eglises des hymnes liturgiques qui lui valent le nom de "harpe
de l'Esprit Saint". Il s'endormit en paix le 9 juin 373.
Sur terre, tu es apparu, bienheureux Ephrem comme
10. saint Jean à l'Evangile
d'or Le bienheureux
Jean, originaire de Rome, reçut de son père un petit évangéliaire relié d'or
avant de partir en pèlerinage à
Jérusalem. Il devint moine dans la ville sainte et passa sept ans dans son
monastère. Puis, il s'engagea dans
l'ascèse de mendiant et revint à Rome; il demeura trois ans près de la maison
paternelle à vivre dans une hutte, vêtu de haillons, ne vivant que de la charité
et de restes de cuisine. A sa mort, ses parents le reconnurent grâce à son
évangile d'or 11. sainte Euphémie Sainte Euphémie
de la ville de Chalcédoine, voyait,
pendant la persécution de Dioclétien, passer des convois de chrétiens
enchaînés par le cou comme des chiens. Elle eut le courage de protester devant les gardes et les
magistrats. Interrogée sur sa foi, elle s'affirma chrétienne. Elle fut frappée
et brûlée cruellement. Elle reçut la couronne des martyre en 304, son dernier
geste étant le signe de la croix. 12. Saint Jacques , le mineur, évêque de
Jérusalem Il semble que
Jacques fils de Cléopas et de Marie de Cana de Galilée était le neveu du juste
Joseph; en raison de cette parenté, il fut appelé "frère du Seigneur". Notre
Jacques est appelé "le mineur" pour
le distinguer du Fils de Zébédée nommé le majeur, et de l'apôtre, fils d'Alphée La tradition fait de lui
le premier évêque de Jérusalem. C'est en cette qualité qu'il présida le concile
des apôtres et rédigea son épître catholique. L'Eglise syriaque attribue à
Jacques la liturgie de Jérusalem qui porte son nom. Le synaxaire de Jérusalem
raconte que saint Jacques, vers 63,
sommé par le grand prêtre de renier le Messie Jésus, fut précipité du
haut de la terrasse du temple et eut la tête brisée.
13. sainte Olympias
(avancée du
25) La bienheureuse
Olympias naquit à Constantinople vers 365 dans une famille de haute
aristocratie. Orpheline, elle fut confiée sous la tutelle de Procope, gouverneur
de la ville à Théodosie, soeur de saint Amphiloque d'Iconium. Par son
intermédiaire l'adolescente eut des contacts familiers avec saint Grégoire le
Théologien et saint Grégoire de Nysse. Parvenue à l'âge adulte, elle épousa
Nébridios, préfet de Constantinople qui décéda peu après son mariage. Sainte
Olympias décida alors, malgré l'encouragement de l' empereur au remariage, de se
consacrer au seigneur dans l'ordre des veuves de l'Eglise. Elle vendit ses
propriétés pour faire édifier des hôtelleries, des hôpitaux et des églises ou
elle servait les nécessiteux. Elle fut ordonnée pour ce ministère diaconesse par
l'archevêque saint Nectaire. Quand saint
Jean Chrysostome succéda à Nectaire, Olympias trouva en lui le père spirituel
qu'elle désirait et Jean
Chrysostome la confidente qui savait l'encourager et le conforter. Après le
bannissement de Jean Chrysostome en Arménie, sainte Olympias entreprit de
défendre sa cause et fut exilée pour cela à Nicomédie. Elle s'endormit là dans
la paix du Seigneur le 25 juillet 408. 14. saint Théodore de Chotep Saint Théodore
fut un officier de l'armée impériale originaire de Chotep près d'Assiout. Il fut
martyrisé sous Dioclétien 15. Sainte
Julitte et son fils Cyrique Sainte Julitte,
originaire d'Iconium, fuyant la persécution de Dioclétien, s'enfuit avec son
enfant âgé de trois ans Cyrique, à Séleucie, puis à Tarse. Là, elle fut
rattrapée par les mêmes malheurs et traduite devant le gouverneur. Celui-ci lui
arracha son enfant et lui promit de lui
rendre si elle reniait le Christ, sainte Julitte répondit simplement "Je
suis chrétienne". Le gouverneur alors attrapa Cyrique par le pied et le projeta
violemment sur les marches du palais. Le saint enfant eut le crâne fracassé; sa
mère, après de nombreux tourments fut décapitée. Sainte Julitte et son fils
Cyrique reçurent la couronne des martyrs en 296.
16. saint Macaire Le bienheureux
Macaire fut martyrisé près de Pshati. 17. sainte Marine
appelée aussi
Marguerite Sainte Marine
dont le culte se répandit en occident sous le nom de sainte Marguerite, était
originaire d'Antioche de Pisidie; son père était prêtre des idoles. A la mort de
sa mère, elle fut confiée à une nourrice qui vivait à la campagne. La
fréquentation des chrétiens de l'endroit fit germer la semence de la foi dans le
coeur de l'adolescente. Alors que Marine, âgée de quinze ans menait les
troupeaux à la prairie, elle fut remarquée par le préfet d'Asie qui charmé par
sa beauté demanda qu'on lui amène
au palais. A la question de son
identité, la bienheureuse Marine répondit " Je m'appelle Marine, fille de
parents libres de Pisidie, mais je suis l'esclave de notre Dieu et sauveur
Jésus-Christ, qui a créé le ciel et la terre". Elle fut mise en prison puis
comparut une deuxième fois; invitée à sacrifier aux idoles, Marine répondit:
"J'offrirai un sacrifice de louange à mon Dieu, mais jamais à vos idoles muettes
et sans vie". Elle subit les
chaînes, les prisons, les fouets et rendit finalement son bon témoignage la tête
tranchée vers 257. 18. abba Pambo Né vers 304,
abba Pambo fut disciple d'abba Antoine avant de s'installer définitivement au
désert de Nitrie. Il fut ordonné prêtre; des moines réputés comme saint Macaire,
n'hésitaient pas à parcourir dans le désert de longues distances pour participer
à
ce même jour: apa Nub le
martyr Pendant les
persécutions de Dioclétien, apa Nub entendant, à l'église le prêtre encourager
les chrétiens à ne pas se dérober au martyre, distribua ses biens aux pauvres et
se livra à Sammanoud au gouverneur.
Il fut crucifié la tête en bas au mât d'un navire et reçut la couronne
des martyrs, à Alexandrie, la tête tranchée.
19. sainte Macrine Soeur de saint
Basile et de saint Grégoire de Nysse, sainte Macrine était l'aîné des dix
enfants de saint Basile l'ancien et d'Emmélie. Dotée d'une beauté admirable et
de manières agréables, sainte Macrine fut instruite dans l'enseignement des
Saintes Ecritures sur la voie de la vertu. Son fiancé appelé à Dieu avant
l'union, sainte Macrine s'engagea sur le chemin de l'ascèse. Elle
administra à la mort de son père,
ses domaines dans le Pont, Pendant ses
funérailles à Ibora, en 380, un lumière éclatante illumina son corps paré comme
celui d'une fiancée. 20. saint prophète Elie Aujourd'hui
nous faisons mémoire de celui qui sur la terre était empli de zèle pour le
Seigneur; Elie serait d'après la tradition juive, descendant d'une famille
sacerdotale de Thisbée en Transjordanie. Son nom signifie "Dieu est mon
Seigneur". Homme de solitude, il confondit l'impiété et l'injustice du roi
Achab. Il offrit le sacrifice du mont Carmel qui fut allumé par le feu du
ciel. Puis réfugié sur le mont
Horeb, Elie reçut l'expérience du Dieu de douceur qui parle dans le silence du
coeur. Elie tendait vers la vie
angélique et fut enlevé au ciel sur le char de feu en présence de son disciple
Elisée. Avec Moïse, Elie, lors de la transfiguration du Sauveur s'entretenait
avec lui de sa Pâque. Il reviendra
en précurseur de la parousie du Roi de gloire.
L’ange en chair, le fondement des prophètes, le second
précurseur de la venue du Christ, le glorieux Elie, envoyant du ciel, la grâce sur Elisée, éloigne
les maladies et purifie les lépreux.
C’est pourquoi il
fait jaillir les guérisons pour ceux qui le
vénèrent. 21. Saint Victor Marseille le
grand port grec de Ce même jour: le juste Arbogast, évêque de
Strasbourg Originaire d'Aquitaine, Arbogast s'en
est allé en Alsace pour rejoindre les anachorètes de la forêt sainte. Il devint
le pasteur aimé de la ville de Strasbourg. Il s'endormit dans la paix du
Seigneur au début du 6è siècle. 22. sainte
Marie-Magdeleine Magdala (en
araméen Dalmanoutha), petit village sur la rive occidentale du lac de
Gennésareth, à cinq kilomètres de Tibériade, était la patrie de
Marie-Magdeleine. Les Evangiles de Luc et Marc nous disent qu'elle fut délivrée
par le Seigneur Jésus de sept démons. Un certain nombre de pères pensent que la
pécheresse anonyme qui, dans
l'évangile de Luc, au cours du repas chez le pharisien Simon , arrosa de ses
larmes les pieds du sauveur , serait la même personne que la galiléenne Marie de
Magdala. Ce dont nous sommes certains c'est que Marie-Magdeleine se joignit au
groupe des saintes femmes qui suivirent Jésus jusqu'à la croix et qu'elle fut la
première à qui il se montra après la résurrection. L'Eglise, pour cette
raison, aime appeler Marie de
Magdala l'apôtre des apôtres. On raconte qu'après Réjouis-toi, Marie Magdeleine, sainte et
égale aux apôtres, toi qui as su aimer le doux Seigneur par dessus tous les
biens. Appelée par le
Seigneur à un ministère égal à celui des apôtres, ô sainte Marie-Magdeleine, tu
as suivi le Christ, ton bien aimé, aussi nous te louons avec des chants
d'amour. Toi qui as un si grand
pouvoir d'intercession auprès du
Seigneur, par tes prières,
demande au Dieu très clément qu'il nous délivre de tous malheurs et nous montre sa sainte
résurrection. 23. saint Apollinaire Originaire
d'Antioche de Syrie, saint Apollinaire, d'après une tradition ancienne, avait suivi la mission de l'apôtre
Pierre. De Rome, Apollinaire se rendit à Ravenne pour répandre (Il semble bien
que saint Apollinaire ait été l'évangélisateur de la région de Ravenne mais sa
mission ne remonterait pas au delà
de vers 200.)
ce même jour, l'Eglise de Marseille fête saint Jean Cassien
(voir synaxaire le 28
février) 24. sainte Christine Christine était
la fille d'un puissant général païen qui pour garder sa fille l'enfermait
pendant son absence dans une tour élevée. Elle était servie par de nombreuses
suivantes et ayant à sa disposition toutes richesses et tout luxe désirables.
Son père avait placé dans cette tour, des statues des dieux, ornées de pierres
précieuses, pour que sa fille leur rende un culte. Bien qu'enfermée et sans
contact avec l'extérieur, Christine se détourna des idoles pour contempler la
création; la grâce de Dieu fit le reste, et l'intelligence illuminée par
25. Saint Joachim et Anne Des Ecrits non canoniques nous livrent les
noms des parents de Marie, Des aïeux de Dieu, Joachim et Anne, nous fêtons
aujourd'hui la mémoire, demandant avec foi leur secours pour être délivrés de
toute affliction, nous qui crions: Dieu, sois avec nous, toi qui, dans ta
bienveillance, les as élus et glorifiés.
26. sainte Parascève Sainte
Parascève serait née dans un bourg près de Rome de parents pieux nommés Agathon
et Politie. On l'appela Parascèce ce qui veut dire préparation parce qu'elle est née un vendredi. Elle
apprit dès son enfance les Saintes Ecritures, puis mena une vie retirée
appliquée à méditer 27. Saint Pantéleimon Saint
Pantéleimon naquit à Nicomédie et fut éduqué dans la piété de la vraie religion.
Ayant appris l'art médical, il exerça la profession de médecin avec une charité
admirable, guérissant les maladies par son art, sans se faire payer des pauvres.
Il mérita ainsi son nom de Pantéleimon "miséricordieux à tous". Quand la
médecine était défaillante, il se montrait compatissant à toutes les maladies de
l'âme et du corps et guérissait souvent par la grâce de Dieu. Il ouvrit un jour
les yeux d'un aveugle et son coeur à la lumière de la foi. Ce fut la cause de
son martyre. Révélé par ce miracle éclatant, le bienheureux Pantéleimon refusa
de renier sa foi et fut condamné à être décapité. Il reçut la couronne des
martyrs en 305. Il est invoqué avec succès pour procurer par ses prières et la
grâce du Christ, seul médecin des âmes et des corps, la guérison de ceux qui
l'invoquent avec piété.
ce même jour, l'Eglise de Troyes, fête son évêque saint Ours, passé au royaume vers
426 Saint, victorieux et guérisseur Pantéleimon,
intercède auprès du Dieu miséricordieux
afin qu'il nous accorde la
guérison des corps et la santé de l'âme.
28. sainte
Marthe Les deux saintes femmes, Marthe et
Marie , soeur de Lazare, demeuraient à Béthanie, près de Jérusalem. Les deux
saintes sont honorées ensemble le 4 juin . L'Evangile nous raconte qu'à une des visites du Seigneur, Marthe
était tout occupée à servir le Maître, le priait de décider Marie à l'assister;
Jésus sans blâmer son dévouement lui fit comprendre que la meilleure part
résidait dans l'écoute de Ce même jour: le juste Samson, évêque de Dol en
Bretagne au 6è. S. 29. sainte Julitte (avancée du
30) Julitte (ou
Juliette) était une riche veuve chrétienne de la ville de Césarée de Cappadoce.
Au temps de la persécution de Dioclétien, un odieux personnage voulant s'emparer
de ses biens la dénonça comme chrétienne. Le magistrat la fit amener et
l'invita à offrir de l'encens aux idoles. Julitte renonça sans hésiter à sa
fortune en disant: "Rien ne me fera
renier mon Créateur et mon Dieu qui a fait toutes choses. " Elle fut condamnée à être livrée
au feu. Sainte Julitte marcha vers
le bûcher en exhortant les autres chrétiennes:" Nous sommes créées de la même
manière que les hommes, à l'image de Dieu. La force est accessible aux femmes
comme aux hommes, il nous faut offrir au Seigneur avec une égale constance, courage et
patience." Saint Basile dans une homélie en son honneur, dit qu'elle entra dans les flammes comme
si elle pénétrait dans une lumineuse chambre nuptiale. Sainte Julitte offrit sa
vie en sacrifice et reçut la couronne céleste vers 303.
Ce même jour: le juste Loup, évêque de Troyes,
endormi dans la paix du Seigneur en 478 30. saint Abdon et Sennen Abdon est un
nom d'origine sémitique que nous pouvons rapprocher de l'arabe Abdallah
"serviteur de Dieu". Il semble qu'Abdon et son compagnon Sennen furent des princes
perses. Pendant la persécution de Dèce, ils confessèrent leur foi et, en raison de leur noblesse, amenés à
Rome pour être suppliciés dans le cirque. Les fauves refusèrent de maltraiter
les deux saints étrangers, ils furent égorgés par des gladiateurs en 273. Leurs précieuses reliques furent
inhumées dans le cimetière de saint Pontien à Rome qui possède une peinture
murale paléo-chrétienne représentant les deux martyrs couronnés par le Christ. Au dixième
siècle, une partie des reliques fut offerte au monastère Notre Dame d'Arles sur
Tech dans les Pyrénées Orientales. Les précieuses reliques furent déposées
provisoirement dans un sépulcre antique. Depuis ce jour et jusqu'à aujourd'hui,
ce sarcophage se remplit d'une eau incorruptible dont aucune analyse n'a pu déterminer ni
son origine , ni sa composition physico-chimique exacte. L'eau de la "sainte
tombe" des martyrs Abdon et Sennen, par la grâce de Dieu et l'intercession des
saints produit de nombreux miracles. Dieu de nos pères, tu as lavé le monde dans les eaux du
déluge et as regénéré l'humanité dans les eaux du baptême, tu nous donnes la
grâce de l'eau vivifiante; à la prière de tes saints martyrs Abdon et Sennen,
rends-nous chrétiens fervents et guéris
toutes nos infirmités. Sauve-nous, Christ Dieu, notre vie et notre
espérance. 31. Saint Joseph le juste
(reporté du 20) Saint Joseph le
juste, le charpentier, fiancé à Marie qui conçut Emmanuel de l'Esprit Saint,
mérita d'être appelé "père du Christ" en raison de la foi qu'il a accordé à la
parole de l'ange.
La tradition
copte est probablement le témoin le plus ancien du culte de saint Joseph. Sa
fête est mentionnée au 20 juillet dans un synaxaire du 7e. S. (en occident son culte apparaît
seulement au 15è.S. et fut imposé par le pape au 17è. ) Les coptes sur la foi
des synaxaires et des écrits non canoniques prêtent à saint Joseph, d'un premier
mariage quatre fils, Juste, Yousâb, Jude l'apôtre, Jacques et trois filles. La légende fait mourir saint Joseph quand Jésus eut seize ans.
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