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février 2018

Des reliques d’un possible domaine royal découvertes à Jérusalem

Par Michael Bachner 1 février 2018, 14:15

 

Des fouilles et des travaux de conservation et de développement ont été menés entre 2012 et 2016 sur le site, qui fait partie du parc national de la vallée de Rephaïm et est situé au-delà de la Ligne verte, mais à l’intérieur des limites municipales de Jérusalem.

Les autorités israéliennes ont inauguré un parc naturel mercredi près de Jérusalem après cinq années de fouilles archéologiques à Ein Hanya, la deuxième plus grande source dans les collines de Judée et un site clé dans l’histoire du christianisme.

 

La découverte la plus significative a été un grand système de bassins datant de l’époque byzantine trouvé sur le site.

 

 

 

Une piscine datant de l’époque byzantine découverte sur le site d’Ein Hanya, près de Jérusalem, et révélée au public le 31 janvier 2018 (Crédit : Assaf Peretz / Israel Antiquities Authority)

 

 

« Cette piscine a été construite au centre d’un complexe spacieux au pied d’une église qui se trouvait autrefois ici. Des colonnades couvertes de toiture ont été construites autour de la piscine donnant accès aux ailes résidentielles », a déclaré Irina Zilberbod, directrice des fouilles de l’AAI.

Elle a ajouté qu’il était « difficile de savoir à quoi servait la piscine — peut-être pour l’irrigation, le lavage, l’aménagement paysager ou peut-être pour les cérémonies de baptême. » Elle a aussi ajouté que l’eau de la piscine était drainée par un nymphée, un monument ressemblant à une fontaine et consacré aux nymphes, surtout aux nymphes des sources.

Les archéologues ont indiqué qu’une grande attention a été accordée à la restauration de la structure de la fontaine, qui a compris le nettoyage et le remplacement des pierres de sa façade à partir de photographies et de peintures historiques.

 

Le communiqué ajoute que beaucoup de découvertes ont été datées de l’époque du Premier Temple, il y a environ 2 400 à 2 800 ans.

Une pièce en argent, une drachme grecque du 4ème siècle avant notre ère, décrite comme l’une des plus anciennes jamais trouvées, trouvée lors de fouilles à Ein Hanya, près de Jérusalem, et révélée au public le 31 janvier 2018 (Crédit : Clara Amit / Israel Antiquities Authority)

La découverte principale de cette période était un fragment d’une colonne proto-ionique d’un chapiteau, un élément artistique typique des structures et des domaines des rois de la période du Premier Temple, a ajouté l’IAA, ajoutant que l’image d’un tel chapiteau apparaît sur la pièce de 5 shekels.

Des chapiteaux similaires ont été découverts dans la ville de David à Jérusalem et à Ramat Rahel, où l’un des palais des rois de Juda a été découvert, selon la déclaration, ainsi qu’en Samarie, Megiddo et Hazor, qui étaient des villes importantes dans l’ancien Royaume d’Israël.

Les archéologues ont estimé que le site d’Ein Hanya pourrait avoir été un domaine royal pendant la période du Premier Temple.

« Nous pensons que certains des premiers commentateurs chrétiens ont identifié Ein Hanya comme le site où l’eunuque éthiopien a été baptisé, comme il est décrit dans le Livre des Actes des Apôtres, chapitre 8, versets 26 à 40 », a déclaré l’archéologue du district de Jérusalem de l’IAA, Dr Yuval Baruch.

« Le baptême de l’eunuque par saint Philippe a été l’un des événements clés de la propagation du christianisme », a-t-il expliqué.

« Par conséquent, l’identification de l’endroit où cela s’est produit a occupé les chercheurs pendant de nombreuses générations et est devenu un motif commun dans l’art chrétien. Il n’est pas étonnant qu’une partie du site soit toujours la propriété de chrétiens et soit l’objet de cérémonies religieuses, à la fois pour l’Église arménienne et pour l’Église éthiopienne. »

 

Source: The times of Israël 1er février 2018

Juillet 2017

 

En Turquie, les vestiges d'une impressionnante construction religieuse ont été retrouvés immergés dans les eaux du lac d'Iznik.

Selon les dernières hypothèses, il pourrait s'agir d'une basilique étroitement liée au concile historique de Nicée.

 

La découverte remonte à 2014, mais elle continue de nourrir les hypothèses et les débats les plus passionnés.

 

Les vestiges retrouvés dans le lac d’Iznik — autrefois Nicée — dans la province de Bursa en Turquie, serait-il liés à l’événement considérable que fut le premier concile de Nicée qui se tint en 325 à l’initiative de l’empereur Constantin ?

 

C’est en effet l’une des pistes sérieuses sur laquelle travaille historiens et archéologues depuis qu’une photographie aérienne a permis de découvrir ce qui ressemble bien aux fondations d’une basilique, reposant à 20 mètres des rives du lac d’Iznik par une profondeur inférieure à 2 mètres. Le bâtiment se serait effondré en l’an 740, lorsqu’un violent tremblement de terre avait ravagé cette région de Bythinie.

 

         

 

Selon le professeur Mustapha Sahin, qui dirige le département d’archéologie de l’université de Bursa, l’édifice aurait pu être construit sur le lieu où se serait déroulé en 303 — sous le règne de l’empereur Dioclétien — le martyre de Saint-Néophyte, un jeune chrétien de 15 ans livré au bête, décapité et jeté dans une fournaise par les soldats romains pour avoir refusé de sacrifier aux idoles.

 

Mais d’après le chercheur, il semble plus probable que la basilique ait été construite dans la foulée du premier concile œcuménique de Nicée, réuni du 20 mai au 25 juillet 325, à l’initiative de l’empereur Constantin, soucieux d’apaiser les divisions qui pouvaient séparer les communautés chrétiennes d’alors. Le cas échéant, il s’agirait d’une découverte exceptionnelle majeure lié à un épisode essentiel de l’histoire de la chrétienté.

 

Concile historique

 

Autour de l’empereur se retrouvèrent en effet à Nicée certaines des figures les plus célèbres de l’Église d’alors, comme Eusèbe de Césarée, Eustathe d’Antioche, Athanase d’Alexandrie.

Au total, la tradition rapporte que 318 pères conciliaires étaient présents pour adopter une doctrine unifiée et mettre fin à l’éclatement de l’Église en une multitude de patriarcats indépendants les uns des autres et dans lesquels foisonnaient divergences et hérésies.

 

Ainsi, c’est à ce concile que fut adopté le symbole de la foi  de Nicée-Constantinople, toujours récité de nos jours.

 

C’est également à ce concile que fut rejeté définitivement l’hérésie arienne qui ne reconnaissait pas la filiation divine de Jésus et sa consubstantialité au Père céleste.  

 

http://coptica.free.fr/conciles_oecumeniques__1_nicee_150.htm

 

 

Source: aleteia 04/07/2017

 

 

                                          Juillet 2012

Découverte d'une synagogue édifiée fin 4è siècle ou début 5è, contenant une mosaïque historiée représentant Samson

L'Autorité des Antiquités d'Israël a annoncé le 2 juillet 2012, la découverte d'un sol en mosaïque décrivant l'histoire biblique de Samson; ll ferait vraisemblablement partie d'une synagogue datant environ de la fin du 4è siècle ou du début du 5è siècle.


Cette synagogue pourrait correspondre à une synagogue citée dans le Talmud et dans différentes sources médiévales. Les rabbins, tannaïm et amoraïm, s'y réunissaient pour discuter de la rédaction du Talmud.
Un livre de rabbi Ashtori Ishtori, datant du XIVème siècle, mentionne cette synagogue et la situe dans la zone des fouilles.


La mosaïque représente une description du "Samson biblique et deux paires de renards avec une torche enflammée liant leurs queues". Elle évoque l’épisode du Livre des Juges de la lutte de Samson contre les Philistins.  Jg 15, 1-6

 

                                                                      
Elle contient également une inscription en hébreu, dans un médaillon. En partie endommagée, il semble qu'elle "loue ceux qui se consacrent à la bonté et aux bonnes actions, promettant qu'ils seront en paix"

 

Source : http://www.israel-infos.net/Israel-Archeologie--Samson-en-mosaique-8984.html

 

 mai 2012

 Des petits livres judéo-chrétiens et sans doute aussi des représentations de Jésus ont été trouvés en Jordanie et datent du 1er siècle (ou du début du 2e)

                                                          

  Il y a cinq ans, une collection de 70 carnets de feuilles en plomb était découverte en Jordanie. Ils sont aujourd'hui la possession d'un citoyen israélien, mais deux de ces livrets ont été envoyé en Angleterre pour vérification de leur authenticité, à partir des auréoles d'oxydations présentes sur le plomb : ce sont bien des feuilles assemblées en petit carnets il y a environ deux mille ans. Le plomb était alors relativement bon marché (les Romains l'employaient pour faire leurs canalisations d'eau potable). 

                                                                    

  Ces carnets ont été découverts dans une grotte située au nord du château de Machéronte où Hérode fit tuer Jean Baptiste, c'est-à-dire en une des régions où se réfugièrent les chrétiens fuyant la Judée en 68, ou même après 135 lors de l'insurrection du faux messie Bar Kokba, qui était un antichrétien féroce ("deuxième guerre juive"). Certains de ces carnets ont été trouvés scellés, pour une raison qui échappe encore.

  Il est possible que l'endroit où ces écrits ont été trouvés ne soit pas une simple grotte mais un lieu de formation " à l'écart ", comme les grottes de Saint Thomas respectivement à Manguesh et à Lyanyungang. Plusieurs statuettes ont été trouvées près des carnets en plomb, dont celle-ci qui, assez manifestement, représente le Christ

                     

 

Pour comléter l'article ménorah, voici une ménorah rehaussée se transformant en arbre du paradis terrestre - la tradition judéochrétienne  y voit une image de Jésus, arbre de vie qui nous ramène au paradis.

               

(Copyright des photos: Ilan Shibli).

                                                                             Source: bulletin@eecho.fr

 

NDLR: Les exégètes ont toujours soupçonné qu'avant la rédaction des Evangiles, des écrits délivrant la Parole du christ et des compendium des prophètes ont circulés. Attendons une première édition et traduction pour savoir s'il s'agit de la découverte d'un premier témoin.

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mercredi 2 février 2011

Découverte en Israël d'une basilique, possible site de la tombe du prophète Zacharie

 

JERUSALEM — Des archéologues israéliens ont mis au jour ce mercredi les ruines d'une basilique récemment découverte datant de l'époque byzantine, sur un site qui pourrait abriter la tombe du prophète biblique Zacharie.

 

L'église, dont les mosaïques au sol sont bien conservées, a été découverte à Hirbet Midras, site d'une communauté juive de l'ère romaine, dans le centre du pays, a précisé dans un communiqué le département israélien des Antiquités, qui a lancé les fouilles à la suite de l'arrestation d'un groupe de pillards qui exploitaient le site.

 

La nef de la basilique comportait huit piliers de marbre. Les mosaïques sont décorées de motifs floraux, animaliers --des oiseaux notamment-- et géométriques. Elles vont être recouvertes dans les prochains jours pour leur préservation.

                                                                             

Sous l'édifice se trouve une deuxième couche de mosaïques de cette période, au dessous de laquelle un réseau de grottes où pourrait se trouver la tombe de Zacharie.

"Des chercheurs qui ont visité le site estiment que c'est le lieu de résidence et de la tombe du prophète Zacharie", selon un communiqué de l'Autorité des Antiquités, soulignant que cette hypothèse doit encore être vérifiée.

 

Le site de Hirbet Madras --connu depuis la fin du 19e siècle-- a hébergé une importante communauté juive à l'époque de la révolte de Bar Kokhba, le chef du dernier soulèvement juif contre l'Empire romain vers 135 après JC, selon des archéologues israéliens.

Les fouilles ont permis d'exhumer un "complexe souterrain" et les restes de bâtiments datant de cette époque, des chambres et des installations d'eau, ainsi que des grottes et des tunnels où se seraient cachés les rebelles juifs, précise le communiqué des Antiquités.

Les archéologues ont retrouvé sur place de la monnaie juive, des lampes et des poteries des deux premiers siècles après Jésus-Christ.

 

Ce genre de découverte est souvent sujet à controverse, l'archéologie biblique étant utilisée dans le conflit israélo-palestinien à l'appui de revendications politiques.

Connu pour son livre éponyme, Zacharie --à ne pas confondre avec le Zacharie, père de Saint-Jean-Baptiste-- est le 11e des 12 prophètes mineurs de la Bible et aurait vécu vers 515 avant JC.

                  Source: AFP 2 février 2011

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mercredi 22 septembre 2010,

Une synagogue samaritaine de 1500 ans découverte à Bet Shéan

 par Cécile Pilverdier

Bet Shéan, un centre samaritain important de l’époque byzantine, ne cesse d’offrir aux archéologues de nouvelles découvertes intéressantes : deux salles de prières, auxquelles s’ajoute une synagogue, ainsi qu’une mosaïque au sol portant une inscription, viennent d’être mises au jour.

Une synagogue samaritaine de 1 500 ans et une ferme agricole ayant été en service à l’époque byzantine tardive ont été découvertes lors de fouilles réalisées par le Bureau Israélien des Antiquités au sud-ouest de la ville de Bet Shéan.

Bet Shéan était déjà connu par les archéologues comme un centre samaritain important à l’époque byzantine (4ème s.) sous la direction d’une personnalité célèbre du nom de Baba Raba. D’après les docteurs Walid Atrash et Yaacov Harel, directeurs des fouilles, la synagogue était importante dans la vie des agriculteurs qui vivaient dans les alentours et elle servait de centre spirituel et social pour tous les Samaritains de la région.
"La découverte de la synagogue samaritaine au sud de Bet Shéan, située à proximité des fermes, apporte un complément de connaissances sur la population samaritaine de cette époque", expliquent les chercheurs. "Il semble que les bâtiments découverts ont été construits au 5ème siècle et ont servi jusqu’à la veille du siège musulman de la ville en 634. C’est alors que les Samaritains ont abandonné ce lieu".

Le bâtiment découvert possède une salle rectangulaire de 5 mètres sur 8, et sa façade est tournée vers le sud-ouest, la direction du mont Garizim, le lieu saint des Samaritains. Sur les murs de la salle, il y avait cinq renfoncements rectangulaires dans lesquels se trouvaient sans doute des bancs en bois.
Le sol de la salle est recouvert de mosaïques colorées. En son centre est inscrit un texte en grec aujourd’hui incomplet mais où il est possible de lire : "C’est le Temple".

La communauté samaritaine est restée implantée dans la région de Bet Shéan jusqu’au règne de l’empereur Justinien (527- 565), qui écrasera une révolte initiée par leur leader Julianus ben Sabar. Des dizaines de milliers de Samaritains furent alors tués ou vendus comme esclaves. D’autres se convertirent au christianisme pour échapper à la répression. D’une population d’au moins quelques centaines de milliers de personnes, on passa rapidement à une petite communauté insignifiante dans le paysage de la Terre Sainte.

Source: http://www.un-echo-israel.net/archeologie-une-synagogue" target=?

Les Samaritains  en hébreu Shamerim, qui signifie les observants ou ceux qui gardent possèdent une très ancienne tradition: Leur religion est basée sur le Pentateuque, comme le judaïsme. Cependant, contrairement à celui-ci, ils refusent la centralité religieuse de Jérusalem.

D'après leur livre des Chroniques (Sefer ha-Yamim), les Samaritains se considèrent comme les descendants des tribus d'Ephraïm et de Manassé (deux tribus issues de la Tribu de Joseph) vivant dans le royaume de Samarie avant sa destruction en -722. La famille sacerdotale affirme descendre de la tribu de Lévi. La vision les faisant descendre des anciens Israélites du Nord est assez proche de celle de la majorité des historiens.

Ils ajoutent que  ce sont les Juifs qui se sont séparés d'eux au moment du transfert de l'Arche d'Alliance à Jérusalem et l'imposition de l'unique temple (et des sacrifices) à Jérusalem.

Le texte du Pentateuque samaritain est plus proche de la version des Septante que de celle des massorètes.

Pour plus d'information: http://fr.wikipedia.org/wiki/samaritains" target=?

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Juillet 2010

La plus ancienne Bible illustrée se trouverait en Ethiopie

 

Un monastère reculé du pays conservait les plus vieux Evangiles enluminés

 

Le manuscrit d’Abba Garima, conservé dans un monastère en Ethiopie, et jusque-là considéré comme un codex du XIe siècle, a fait un bond en arrière dans le temps. Les examens au carbone 14 ont révélé une datation plus ancienne : entre 330 et 650 après Jésus Christ.

L’Ethiopie abrite les Evangiles illustrés les plus anciens du monde.

                                                 

Impossible de se douter que l’un des manuscrits conservés dans le monastère de Garima, près d’Adoua, dans le nord de l’Ethiopie, était la plus ancienne Bible illustrée jamais découverte. Et pourtant, d’après un récent examen au carbone 14, le verdict est sans appel, le manuscrit d’Adda Garima, du nom du moine à qui il est attribué, ne date pas du XIe siècle après Jésus Christ comme les spécialistes s’évertuaient à le croire mais a été écrit entre le IVe et le VIe siècle de notre ère.

Cette nouvelle donne vient bouleverser toutes les théories échafaudées par les scientifiques. L’Ethiopie, qui se distingue par sa grande culture de moines copistes, ne possédait pas de manuscrits enluminés antérieurs au XIe siècle, à tel point que les savants en avaient conclu que cet art s’y était développé tardivement. Or, cette récente découverte atteste du contraire.

L’existence même de ce manuscrit relève également du miracle, il a en effet échappé aux troupes de Muhammad Gran qui ont dévasté au XVIe siècle ces contrées. La situation difficile d’accès du monastère y est sans doute pour beaucoup

Selon la légende, ce manuscrit aurait été écrit en un jour par le moine Abba Garima, arrivé de Constantinople en 494 après J-C, ce qui coïncide avec la récente datation du codex. Pour permettre cet exploit, Dieu aurait alors retardé le coucher du soleil. Les textes saints, retranscrits en langue guèze, une langue sud-sémitique attestée en Ethiopie dès le IIIe siècle et exclusivement littéraire, constituent deux volumes enluminés. Ces illustrations mettent en scène les quatres Evangélistes – Matthieu, Marc, Luc et Jean – et représentent pour la première fois le Temple des Juifs.

                                                 

Les experts souhaitent vivement que le manuscrit d’Abba Garima reste dans le monastère d’autant plus que les moines ont toujours considéré que ce livre sacré avait des pouvoirs magiques : « Si quelqu’un tombait malade, les moines lisaient des passages de l’ouvrage pour le soigner et lui redonner de la force ».

En 1960, l'abbé J. leroy, grand spécialiste de l'iconographie copte signalait dans les Comptes-rendus des séances de l'année... - Académie des inscriptions et belles-lettres, 104e année, N. 1, 1960. pp. 200-204. l'évangéliaire conservé au couvent d'Abba Garima, à quelques heures de la ville d'Adoua.

Il remarquait que ce manuscrit "a été vu, il y a quelques années, par une voyageuse anglaise, B. Playne, qui l'a signalé rapidement dans son livre Sahel George /or Elhiopia, Londres, 1952.

Arguant de son incompétence, Miss Playne s'est gardée de porter un jugement sur ce codex dont elle a cependant senti l'antiquité et l'originalité en lui trouvant un air de parenté avec le manuscrit syriaque de Rabboula, le plus ancien manuscrit à peintures que nous possédions de Syrie.

Comme le manuscrit syriaque, le volume éthiopien est en effet un évangéliaire de l'office, orné, en ses premières pages, des Canons d'Eusèbe et du portrait d'un grand personnage en pied qui peut étre soit le Christ soit un évangéliste"

S'appuyant sur la stylistique et donc sur la ressemblance avec des manuscrits géorgiens et arméniens des 10è et 11è siècle, l'abbé Leroy proposait une datation identique pour notre manuscrit éthiopien tout en signalant une correspondance avec l'évangéliaire syriaque de Rabula écrit en 586

 

Source: http://www.persee.fr :

 Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation

Leroy Jules,  L'évangéliaire éthiopien du couvent d'Abba Garima et ses attaches avec l'ancien art chrétien de Syrie.

 

 

Découverte à Rome d'une peinture murale de saint Paul

L’Observatore Romano du 28 juin 2009 annonçait la découverte de la plus ancienne représentation de Paul, datant du IVe siècle. Elle a été trouvée lors de fouilles effectuées dans la catacombe sainte Thècle, au bord de la via Ostiense, la route romaine qui mène à la mer, non loin de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, à Rome. 

C’est en nettoyant aux rayons laser la voûte d’une alcôve, que les archéologues ont vu apparaître à la lumière l’image du Bon Pasteur, entourée de quatre médaillons représentant les visages de Paul, de Pierre et de deux autres apôtres.  La fresque nous montre l’apôtre Paul comme un philosophe pensif, au regard vif, au front haut, à la calvitie naissante et à la barbe en pointe. Cette représentation correspond aux caractères de l'iconographie orthodoxe de l'apôtre.

                                                               

Source : Le NIC, 26 juillet 2009

 

 

 

Découverte rare des vestiges d'une synagogue

du temps de Jésus à Tibériade le 10 septembre 2009

 

 

JERUSALEM — Des archéologues israéliens ont annoncé avoir découvert les vestiges d'une synagogue du temps de Jésus sur la rive du lac de Tibériade (nord d'Israël).

 

Ces vestiges consistent en un bâtiment de 120 m2, soutenu par des colonnes et orné de mosaïques aux desseins géométriques et de fresques. Les ruines remontent aux environs du 1er siècle, entre 50 avant JC et 100 après JC.

Il s'agit seulement de la septième synagogue de cette époque jamais découverte dans le monde.

 

Elle a été exhumée à Migdal, en Galilée, lors de fouilles d'urgence au bord de la rive nord-ouest du lac de Tibériade, sur le site de l'ancienne cité de Magdala (considérée comme l'origine géographique du prénom donné à la Marie-Madeleine   dans les évangiles.

"Il n'est pas exclu que Jésus ait prêché dans cette synagogue, Magdala étant une cité juive importante à l'époque", a déclaré à l'AFP la directrice des fouilles Dina Abshalom-Gorni.

 

Le bâtiment abrite une stèle sur laquelle est gravée une reproduction très rare et en bon état de la "ménorah" (le chandelier sacré à sept branches) du Temple de Jérusalem, détruit par les Romains de Titus en l'an 70 lors de la prise de la ville.

                                                 

                             

"C'est la seule reproduction du chandelier trouvée dans un lieu de culte juif de cette époque.

                                                 

 

Quatre reproductions seulement de cette ménorah ont été découvertes à ce jour". La plus célèbre est celle qui figure sur un bas-relief de l'Arc de triomphe de Titus à Rome célébrant l'écrasement de la révolte juive de 70 après JC.

                                                

 

 

Les vestiges de Tibériade, recouverts de terre comme toute l'ancienne cité de Magdala, ont été découverts par hasard sur un site chrétien lors de travaux de construction  au cours de l'été 2009.

 

                                                                                                                                      source AFP

 

 

         L'ABBAYE DU MONT SAINT MICHEL

fête ce 29 septembre les 1300 ans de sa fondation.

lire la notice sur

                                         http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_du_Mont-Saint-Michel

 

                                                      

archéologie